Depuis plusieurs mois, le Sénégal traverse une crise économique marquée : inflation, ralentissement des investissements, départ d’institutions… Ce climat incertain n’épargne aucun secteur, y compris l’immobilier, longtemps considéré comme une valeur refuge.

Mais loin de s’effondrer, le marché se transforme. Il résiste, mais autrement.

  • Des prix toujours en hausse, mais des ventes en recul
hausse des prix

L’un des paradoxes actuels du marché immobilier sénégalais, c’est la persistance d’une hausse des prix, malgré un net ralentissement de la demande.
Les coûts de construction explosent (matériaux, transport, main-d’œuvre), l’inflation impacte chaque étape d’un projet, et la spéculation foncière maintient artificiellement les prix à un niveau élevé, souvent déconnecté du pouvoir d’achat réel des Sénégalais.

En parallèle, les ventes stagnent ou reculent. Le crédit bancaire est plus difficile d’accès, les acheteurs locaux sont de plus en plus prudents, et les investisseurs de la diaspora, traditionnellement moteurs du marché, adoptent une posture plus sélective.

  • Une offre plus forte que la demande
offre supérieure à la demande

Ces dernières années, de nombreux programmes immobiliers ont vu le jour, souvent orientés vers les segments moyens et haut de gamme. Or, cette cible se raréfie dans le contexte actuel.
Plusieurs projets, pourtant neufs, restent vides. Des centaines de logements sont inoccupés à Dakar et dans les nouvelles zones d’extension, faute de preneurs solvables ou d’un positionnement clair.

De plus, le départ de certaines institutions internationales et d’entreprises étrangères laisse derrière un nombre croissant de bureaux et d’immeubles à usage mixte sans occupants, accentuant la vacance immobilière.

  • Une crise de confiance qui freine le marché
chute des ventes

Au-delà des facteurs économiques, c’est la confiance dans le secteur qui s’est fragilisée.
Retards de livraison, problèmes de titres fonciers, manque de transparence sur certains projets : autant d’éléments qui rendent les acheteurs plus méfiants.

Aujourd’hui, les clients prennent leur temps, comparent, s’informent… et hésitent. Même les investisseurs aguerris exigent des garanties solides avant de s’engager.

  • Le besoin d’un immobilier plus stratégique et plus favorable aux acheteurs
immobilier stratégique

Cette période oblige le secteur à se réinventer. Il faut proposer des projets réalistes, bien positionnés et juridiquement clairs.
Des zones comme Saly, Diamniadio, Thiès ou Mbour émergent comme alternatives intéressantes à Dakar. Elles offrent un cadre de vie plus serein, des prix plus compétitifs et un potentiel de développement réel. Mais là aussi, la réussite repose sur la qualité, la transparence et la cohérence des projets.

Et dans ce marché tendu, le rapport de force s’inverse progressivement : C’est le temps des acquéreurs.
Les acheteurs sérieux disposent aujourd’hui de plus de marge de négociation, notamment sur les prix, les conditions de paiement ou les services associés. Une dynamique nouvelle qui redonne du pouvoir à ceux qui veulent concrétiser un projet immobilier.

Et maintenant ?

Ce contexte oblige tous les acteurs du secteur à être plus stratégiques, plus transparents et plus à l’écoute des besoins réels. Il ne s’agit plus simplement de construire, mais de bâtir en conscience, avec des offres ciblées, durables et rassurantes.

Chez Batiboom, nous croyons en un immobilier résilient, intelligent et tourné vers l’avenir.
Vous avez un projet d’achat, de vente ou d’investissement ? Parlons-en.
Notre équipe est là pour vous accompagner avec sérieux, transparence et expertise.

 

Aïssata SY


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